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C'est en mars 2001 au Gabon que Julien Bonhomme entend pour la première fois parler des «voleurs de sexe». Des individus sont accusés d'avoir fait disparaître les organes génitaux d'inconnus dans la rue, à l'occasion d'une banale poignée de mains. Plutôt qu'une anecdote prêtant à rire, le vol de sexe ne serait-il pas une affaire exemplaire permettant de comprendre l'Afrique urbaine contemporaine, les formes de sociabilité et les modes de communication qu'elle suppose ?
- Julien Bonhomme, anthropologue, directeur adjoint de la recherche au Musée du Quai Branly. Auteur de Voleurs de sexes, anthropologie d’une rumeur africaine (2009, Seuil)
- Florent Couao-Zotti, écrivain béninois. Son dernier ouvrage, qui a reçu le prix Ahmadou-Kourouma : Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au cochon de le dire, (Le Serpent à plumes, 2010)
Programmation musicale, Romain DUBRAC:
« Je parle trop » - Karimouche
« Alao laka » - DAMILY