« Nous boycottons par la force des choses. En fait, quand nous avons constaté que les élections législatives étaient complètement falsifiées et qu’il y avait une grosse fraude, nous nous sommes dit que l’on ne pouvait pas aller dans les mêmes conditions, avec les mêmes règles aux présidentielles… »
Au Tchad, le Président Idriss Déby se présente, le 25 avril prochain, pour un nouveau mandat de cinq ans. Il n’y a guère de suspense, car les trois principaux opposants, Wadal Abdelkader Kamougué, Ngarledji Yorongar et Saleh Kebzabo, boycottent le scrutin. Pourquoi cette décision ? Saleh Kebzabo préside l’UNDR, l’Union nationale pour le développement et le renouveau. De passage à Paris, il se confie sur le Tchad et la Côte d’Ivoire au micro de C. Boisbouvier.