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La reprise du procès de Charles Taylor à La Haye remet sur le devant de la scène « les diamants du sang ». Pendant la guerre civile en Sierra Leone, dans les années 90, les rebelles du RUF étaient à la solde de l’ancien chef de guerre libérien. Il leur fournissait les armes. En échange : il avait les diamants. Près de 9 ans après la signature des accords de paix en Sierra Leone, les diamants restent l’objet de toutes les convoitises. Ils ne servent plus de rébellion, mais sont l’objet d’un commerce juteux, parfois encore au prix du sang.