2 - «Le nom des gens», de Michel Leclerc

Dans son second film, «Le Nom des gens», Michel Leclerc aborde la question de l'identité nationale et des origines avec audace, impertinence et humour. Et il s'empare de tous les sujets sensibles qui se terminent en isme - antisémitisme, communautarisme, féminisme, racisme… de manière drôlement peu conventionnelle.

Comédie de gauche très adroite, c'est également une love story improbable entre l'extravertie Sara Forestier qui se promène toute nue dans le métro et le séduisant Jacques Gamblin dans la peau d'un ornithologue plutôt coincé. Il travaille pour l'Office français des épizooties et prône le risque zéro.

Au casting, une guest star, Lionel Jospin, dans son propre rôle, trois minutes à l'écran. Au dernier Festival de Cannes, l'ancien Premier ministre avait même foulé le tapis rouge avec toute l'équipe pour présenter le film sélectionné en ouverture de la Semaine de la critique.

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