Du 2 au 6 novembre 2010, se tiendra dans la capitale sénégalaise le 3ème festival du film de Dakar, organisé par Omar N’Diaye, cinéaste et directeur de l’école de cinéma et de l’image, APCA. Omar N’Diaye présente le festival de Dakar au micro de Catherine Ruelle.
A l’affiche : «Nostalgie de la lumière», de Patricio Guzman
Le désert d’Atacama au Chili est connu pour être un site exceptionnel pour l'observation des étoiles.
Mais, il suffit de regarder par terre pour y lire une autre histoire : le désert d'Atacama a également servi de lieu de relégation (le camp de Chacabuco) et de charnier pour les opposants au régime de Pinochet. Dans une belle métaphore poétique, le documentariste chilien Patricio Guzman dans Nostalgie de la lumière médite sur le temps, la mémoire, la dictature.
Julio Féo a rencontré Patricio Guzman, l'un des cinéastes qui raconte le mieux la réalité du continent latino-américain à travers ses documentaires, dont La Bataille du Chili, Pinochet, Salvador Allende. Patricio Guzman se plaît comme il le dit à «chercher la réalité invisible», celle qui se cache derrière ce que nous voyons… Patricio Guzman au micro de Julio Féo.
Sortie DVD : Le monde sur le fil de Rainer Werner Fassbinder
On connaît Rainer Werner Fassbinder comme un des tenants de la nouvelle école allemande des années 70 aux côtés de Werner Schroeter, Wim Wenders ; on connaît ses films engagés Tous les autres s’appellent Ali, ou encore Les larmes de Petra Von Kant. Mais cette sortie DVD, près de 30 ans après sa production, permet de découvrir encore une autre facette de ce cinéaste unique. Ce film singulier dans l’œuvre du cinéaste est édité par les éditions Carlotta Films. Il s’agit d’un film d’anticipation tourné en 1973 dans lequel le cinéaste allemand, anticipe sur le genre science fiction qui allait donner par la suite de belles images pour le 7ème art, Matrix notamment. L’histoire : dans un Institut de recherche en cybernétique et futurologie, est développé le projet Simulacron, un programme de réalité virtuelle, simulateur d’événements. Une Interview de Juliane Lorenz, par Bahia Allouache.