En réponse à cette situation, l’AFEV (l’association de la fondation étudiante pour la ville ), organisera mercredi 22 septembre prochain la troisième journée du refus de l’échec scolaire. Une journée qui a pour objectif d’alerter l’opinion publique sur une question de société qu’il faut analyser à l’aune de la population scolaire, c’est à dire une douzaine de millions d’élèves…
La question de l’échec scolaire se manifeste d’abord par la violence des chiffres, à commencer par celui des jeunes qui chaque année quittent le système scolaire, sans diplôme, sans rien.
Ils sont ainsi année après année près de 150 000 élèves à s’évaporer des établissements scolaires. 150 000 élèves, c’est entre un jeune sur six et un sur cinq. Alors bien sûr, déficit de diplôme, de réussite scolaire mais aussi dévalorisation de soi, l’absence de perspectives. Une double peine en quelque sorte.
Mais l’abandon, la démission des jeunes n’est que la conséquence la plus dramatique de l’échec scolaire. D’autres continuent malheureusement à subir une situation qui leur fait parfois, voire souvent violence.
Ainsi près des deux tiers des jeunes avouent aimer peu, voire pas du tout, la perspective de franchir les grilles de leurs établissements
Comment en arrive-t-on là et que fait-on pour essayer d’y remédier. C’est autour de ces deux questions que nous allons articuler Microscopie cette semaine.
Invités
Claire Brisset ancienne défenseur des enfants entre 2000 et 2006 et marraine de cette journée.
Eunice Mangado Lunetta, la déléguée nationale à l’Education de l’AFEV.
Eric de Saint Denis, créateur et directeur du micro lycée qui a ouvert ses portes en 2008 à Vitry sur Seine.
Liens:
Livre
Atlas des fractures scolaires en France ed Autrement.