L'accueil des anciens détenus de Guantanamo en Europe est jugé insuffisant

Le centre de détention de Guantanamo aurait dû fermer ses portes en janvier dernier, selon les promesses de Barack Obama lorsqu'il a pris les rennes de la présidence des États-Unis. Or on est loin de la fermeture de ce que beaucoup ont surnommé la prison de la honte. Cependant, le président américain a multiplié les appels, notamment aux pays européens, pour l'aider à fermer le camp au plus vite. Il leur demande d'accepter sur leur sol les prisonniers dits «libérables» que les Américains ont reconnu innocents. La Suisse vient d'en accueillir trois depuis le début de l'année, et la Géorgie trois également. Mais il en reste encore une vingtaine en attente d'un pays sûr.

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