De notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Un « point de départ », un « bon début ». Pour la presse officielle ce jeudi en Chine, cet accord est d’abord une affaire de confiance retrouvée entre les deux premières économies du monde, mais ce n’est pas la fin de la guerre et « en aucun cas une victoire unilatérale » comme l’écrit l’éditorialiste du Global Times.
La suite et les questions délicates….
Ni gagnant, ni perdant, mais un accord « gagnant-gagnant ». Huit heures après la signature, les autorités chinoises ont publié une traduction en mandarin, en se gardant bien de rentrer dans les détails. Et si cette nuit après minuit (heure chinoise), la télévision centrale de Chine via sa filiale anglophone (CGTN) a retransmis en direct la cérémonie de signature, la traduction simultanée s’est interrompue au moment où Mike Pence a pris le micro, les autorités ici se méfiant du vice-président américain qui n’a pas ménagé le pouvoir chinois dans ses discours ces derniers mois.
La phase 1 c’est bien, mais pour la phase 2 on verra bien. Les médias d’État ne parlent pas de la suite des négociations où seront abordées les questions délicates telles que les subventions aux entreprises, la cybersécurité, les questions réglementaires. Selon certains experts chinois, pour la suite des discussions, il faudra attendre le résultat des élections américaines.