La nouvelle entité dénombre 400 000 salariés à travers le monde, avec des usines aux États-Unis, en France et en Italie. Ensemble ils produiront 8,7 millions de véhicules pour une douzaine de marques différentes : Fiat, Peugeot, mais aussi Alfa Romeo, Jeep ou encore Vauxhall.
La société sera cotée à Paris, Milan et New York et son siège sera basé aux Pays-Bas. L’objectif des deux fiancés est de mettre ensemble les bouchées doubles dans les mobilités de demain, l’italien étant très en retard dans les nouvelles technologies.
Une économie de 3,7 milliards d'euros
Mais pour financer ces investissements, il faudra d’abord tailler dans les dépenses : les synergies liées à la fusion devraient permettre de dégager 3,7 milliards d’euros. Les constructeurs espèrent aussi faire des économies d’échelle sur les achats et sur les frais généraux. D’après les constructeurs, il n’y aura pas de « fermeture d'usine liée à cette transaction ».
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Le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire a réagi rapidement dans la matinée en parlant d’un accord qui « est une très bonne nouvelle pour la France, pour l'Europe et pour notre industrie automobile. Il représente une étape importante dans la création d'un champion européen, quatrième constructeur automobile mondial, pour répondre aux défis de mobilité durable. »