Deux milliards d'euros iront dans les fonds dits « late stage » (« de stade avancé »). Ces fonds misent des dizaines de millions d'euros dans les start-up qui ont déjà commencé à faire leurs preuves et qui sont en forte croissante. C'est souvent ce qu'il manque aux jeunes pousses françaises pour véritablement décoller. Elles se tournent alors souvent vers des fonds américains.
Or, l'un des objectifs fixé par le président français Emmanuel Macron est de passer la barre des 25 « licornes » – les start-up valorisées à plus de 1 milliard de dollars – nationales d'ici à 2025. Pour l'instant, l'Hexagone n'en compte pas plus de sept.
Les trois milliards d'euros d'investissement restant seront dirigés vers les technologies cotées en Bourse. Un moyen peut-être de répondre aux inquiétudes des experts qui regrettent l'absence en France ou en Europe d'un marché boursier dynamique pour les valeurs technologiques comme le Nasdaq américain.
Plusieurs entreprises françaises ont d'ailleurs préféré la bourse de New York pour plonger dans le grand bain. Or, Emmanuel Macron fait de la réussite de la « tech » française un enjeu de « souveraineté ». Mais il manque encore une enveloppe au moins équivalente pour répondre aux besoins du secteur estimés en juin à une dizaine de milliards d'euros d'ici à 2022.
Ce mercredi 18 septembre, le gouvernement dévoilera le nom de 40 jeunes pousses choisies pour figurer dans le Next 40. Elles bénéficieront d'une visibilité accrue et d'un accompagnement plus poussé.