C’est le licenciement de Rebecca Sy, représentante syndicale du personnel navigant, pour une discussion sur Facebook concernant la crise politique à Hong Kong qui a mis le feu aux poudres. Un licenciement qui fait suite à la démission, la semaine dernière, du directeur général Rupert Hogg.
Considéré comme un véritable héros, ce grand patron a préféré quitter son poste que dévoiler le nom de ses employés, qui ont participé aux manifestations anti-gouvernementales.
Méthodes d'intimidation
Ces départs reflètent la pression chinoise de plus en plus forte sur Cathay Pacific. Bon nombre de pilotes et de membres d’équipage évoquent, même, un climat de peur, au sein de la compagnie aérienne. Avec des méthodes d’intimidation à leur encontre, comme par exemple, la surveillance de leurs téléphones.
Détenue à 30% par Air China, Cathay Pacific avec ses 27 000 salariés, est l'une des sociétés les plus emblématiques de Hong Kong. En s'en prenant à elle, Pékin lance un avertissement à toutes les autres entreprises et à leurs salariés.