Avec notre envoyée spéciale à Davos, Mounia Daoudi
A quelques mois des élections européennes et alors que le continent fait face à une montée des populismes, c’est peu dire que la parole des dirigeants européens est attendue à Davos.
Mais en l’absence d’Emmanuel Macron et de Theresa May, c’est à Angela Merkel que va revenir la charge de rassurer les grands patrons réunis dans la petite station de ski des Alpes suisses.
Des grands patrons qui n’ont sans doute pas été rassurés par les derniers chiffres du FMI qui a révisé ses prévisions de croissance à la baisse pour la zone euro. Sans compter que le dernier rapport du cabinet d’audit Price Waterhouse Cooper (PwC) qui prend le pouls des dirigeants de quelque 1 300 multinationales fait lui aussi état d’une érosion de la confiance dans la zone.
Un autre dirigeant s’exprimera à Davos : l’Italien Guiseppe Conte, à la tête d’un gouvernement en lutte ouverte avec Bruxelles, et qui ne verrait sans doute pas d’un mauvais œil l’avènement d’un nouvel ordre européen.
L’Espagnol Pedro Sanchez arrive, lui, affaibli au Forum économique mondial depuis la percée significative de l’extrême droite en Andalousie. Ce qui n’est pas sans inquiéter à 4 mois des Européennes.