Avec notre envoyé spécial à Shenzhen, Julien Chavanne
A peine descendu de l’avion, le voici dans l’usine rutilante de l’entreprise conjointe entre PSA et la Chine. Edouard Philippe embarque à bord de la toute nouvelle DS 7 pour les premières images de son déplacement. Le chef du gouvernement a enfilé son costume de commercial de la marque France. Il « pense que c’est une bonne façon de montrer ici, de profiter ici, de savoir-faire français et de la reconnaissance dont bénéficie la France, sa culture, ses traditions industrielles, ses traditions culturelles ».
D
eux heures plus tard, le voici entouré d'entrepreneurs français installés à Shenzhen. La mégalopole est devenue la Silicon Valley du pays. Et Edouard Philippe a emmené avec lui 18 entrepreneurs pour les encourager et faciliter leur développement ici. Il affirme que « faire en sorte de ne pas focaliser le débat du partenariat économique entre la France et la Chine simplement sur les grands secteurs traditionnels, mais montrer que le marché chinois peut être un marché incroyablement prometteur pour des jeunes innovateurs, des jeunes start-up françaises, c’est aussi important ».
Edouard Philippe ne s’attend pas à finaliser les gros contrats d’Areva ou d’Airbus, le Premier ministre joue donc sur un autre créneau, celui de l’innovation. De quoi ne pas repartir les mains vides à l’issue de son premier voyage stratégique à l’étranger.