Elon Musk n'aime ni les syndicats, ni les analystes financiers, ni les journalistes. En somme tous ceux qui peuvent émettre des critiques à son encontre. Depuis des mois, le syndicat des travailleurs du secteur automobile tente de s'implanter dans l'usine Tesla de Californie. Afin de l'empêcher le PDG, menace ses salariés de devoir renoncer à leurs stock-options s'ils adhèrent au syndicat.
« Rien n'empêche les équipes de Tesla de notre usine de production de véhicules de voter en faveur de l'implantation d'un syndicat. Pourraient le faire demain si elles le voulaient. Mais pourquoi verser une cotisation à un syndicat et renoncer à des stock-options pour rien. Notre historique en termes de sécurité est deux fois meilleur que quand l'UAW est implanté dans une usine et (en plus) tout le monde a déjà une assurance santé », a écrit Elon Musk dimanche dernier sur son compte Twitter.
Le syndicat UAW (United Auto Workers) va porter plainte pour entrave au droit du travail.
Mais ce n'est pas tout, il y a quelques jours le patron de Tesla s'était mis à dos les analystes de Wall Street qualifiant leurs questions sur certains résultats financiers peu favorables à la firme « d'ennuyeuses et imbéciles » avant de refuser d'y répondre.
Enfin, Elon Musk n'a pas apprécié les articles de presse soulignant les difficultés de production en série de son nouveau modèle. Il a annoncé qu'il allait créer une plate-forme de notation des journalistes et des publications afin d'évaluer leur crédibilité. Il envisage même de doter cette plate-forme collaborative ouverte au public du nom évocateur de « Pravda »
« Je vais créer un site où le public pourra noter la vérité fondamentale de n'importe quel article, suivre la note de crédibilité de chaque journaliste, rédacteur en chef ou publication. Je songe à l'appeler Pravda (ndlr, le mot russe pour vérité qui renvoie aussi au titre du journal soviétique) », a-t-il annoncé sur Twitter.