Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt
Chez BYD, roi chinois de la voiture électrique, la modestie n’est pas de mise. La nouvelle « E-SEED » rutilante fait son entrée en scène, telle une vedette de cinéma.
« Elle est purement électrique et techniquement mature. Sa production industrielle pourra commencer très prochainement. L’an passé, nous avons vendu 114 000 véhicules électriques à l’international. Cela fait de nous, pour la troisième année consécutive, le champion mondial », explique Gu Xiaoxia, porte-parole de BYD.
Fini les moqueries sur les « bols de riz », ces voitures bas de gamme copiées sur les modèles occidentaux. Aujourd’hui, même le géant allemand Volkswagen, de loin le numéro un en Chine, prend ses concurrents locaux au sérieux.
« La voiture connectée, la conduite autonome et la mobilité électrique, la Chine veut y être et sera un leader mondial. C’est pour cela que c’est important d’être ici », souligne son PDG Herbert Diess.
VW compte muscler son offre avec 40 nouveaux modèles électriques et investira 15 milliards d’euros d’ici 2020 pour rattraper son retard sur le marché de la voiture verte qui explose avec une envolée des ventes de 53% en 2017.
► (Ré) écouter : En 2030, les nouveaux usages de l'automobile (Chronique transports)