Cette annonce sonne le glas de cette marque emblématique, qui a aimanté des millions d'enfants américains. Le distributeur s'est déclaré en faillite en septembre dernier et depuis il a échoué à réunir les fonds pour rembourser ses créanciers.
Aux Etats-Unis 30 000 emplois seraient menacés. Dans la mesure du possible les magasins seront repris. Un schéma privilégié également au Canada. En revanche au Royaume-Uni les supermarchés Toys'R'Us sont condamnés et une centaine devraient mettre la clé sous la porte.
On ne connait pas encore le sort réservé aux magasins français du groupe. La filiale française de Toys'R'Us, qui compte 53 magasins et 1.300 collaborateurs, déclare négocier une reprise et «l'activité se poursuit» en attendant, indique son directeur général Jean Charretteur.
Le distributeur américain est implanté dans le monde entier jusqu'en Asie.
La crise traversée par la firme concerne tout le secteur du jouet. Mercredi en France, Ludendo, la société gérant La grande récré, elle aussi un acteur majeur du marché, a été mise en redressement judiciaire. Les distributeurs souffrent des nouvelles concurrences numériques: Amazon, le champion de la distribution en ligne leur taille des croupières. Et les nouveaux gadgets de l'ère digitale, consoles et smartphones sont désormais préférés aux bons vieux jouets d'antant, y compris parmi les petits. Un phénomène qui affecte aussi les fabricants.
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