Grâce à ses immenses réserves d'or et de devises, le Qatar a plutôt bien traversé les effets de la crise. L'émirat a maintenu à flot le système bancaire en injectant du cash après les retraits massifs des dépôts.
Doha est également resté l'une des économies les plus dynamiques de la région, grâce à l'exportation du gaz, mais aussi à l'élan donné au secteur des infrastructures.
Mais il s'agit aussi d'attirer toujours plus d'investissements privés, locaux et étrangers. Avec le projet de loi validé par le gouvernement, un investisseur étranger pourra détenir 100% du capital d'une société cotée à Doha, contre 49% auparavant. A l'exception des banques et des assurances, qui nécessiteront une autorisation spéciale.
L'émirat entend plus que jamais développer les investissements dans d'autres domaines que les hydrocarbures. Dans l'optique de l'organisation de la Coupe du monde de foot en 2022, le Qatar aspire à faire du tourisme un des moteurs de sa croissance par exemple.
Le gouvernement qatarien ne cesse de le rappeler : développer une industrie agroalimentaire locale est une des principales priorités pour ne plus dépendre presque exclusivement des importations comme c'est le cas actuellement.