« Je vais en prendre pour 200 euros. », demande un client. David, un étudiant, fait la queue au comptoir de change de la Maison du bitcoin. Il vient vendre des bitcoins. « Je pense que là il est assez haut pour le vendre. Après s’il augmente, je serais un peu dégoûté… »
Le client suivant lui chuchote de ne pas vendre, car il pense que le bitcoin va continuer à grimper : « Moi, personnellement je ne vendrais pas maintenant », conseille-t-il.
Avec le bitcoin, on spécule, mais on peut aussi acheter en ligne sur 150 000 sites dans le monde. Le principal atout de cette monnaie virtuelle est son autonomie.
« Derrière le bitcoin il n’y a pas de banque centrale, il n’y a pas d’entreprise, il n’y a pas d’Etat. Le bitcoin fonctionne exclusivement par le biais d’un protocole informatique et ce protocole il est distribué sur des milliers de machines de par le monde. Le cours du bitcoin est fixé intégralement selon l’offre et la demande. C’est un produit qui est très volatile. Il faut bien entendu rester prudent. Malgré tout ce que l’on voit, ce sont des organismes financiers internationaux qui s’y intéressent de plus en plus et des grandes banques qui s’apprêtent à proposer du bitcoin à leurs clients », résume Manuel Valente, directeur des opérations à la Maison du bitcoin.
Comme pour l'or ou le platine, les ressources du bitcoin sont limitées. Le plafond a été fixé à 21 millions de bitcoins dont 16,5 millions ont déjà été créés.
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