C’est un tournant historique. Les entreprises étrangères auront le droit de posséder jusqu’à 51% du capital des sociétés de courtage, d’assurance vie ou de gestion d'actifs en Chine. Jusqu’à maintenant, la participation maximale était fixée à 49%.
La mesure va entrer en vigueur progressivement, d’ici trois ans. Le secteur bancaire sera également libéralisé. Les investisseurs étrangers pourront devenir majoritaires des banques chinoises, mais les autorités n’ont pas encore donné un calendrier précis.
Ces mesures sont annoncées au terme de la visite de Donald Trump à Pékin. Les autorités chinoises font ainsi un cadeau de départ au président américain. Ce dernier, dès son arrivée à la Maison Blanche, a critiqué le protectionnisme chinois et promis des mesures de représailles. Les restrictions du marché financier en Chine sont également critiquées par l’Union européenne. Bruxelles accuse la Chine de relations déséquilibrées dans ce secteur. Car à l’inverse, les sociétés chinoises multiplient à l'international les acquisitions dans la finance et l'assurance, notamment en Europe.