Les Etats-Unis ne vont pas chercher à interférer dans les contrats entre les entreprises européennes et l’Iran, selon le secrétaire d'Etat américain. Rex Tillerson essaye dans le quotidien économique américain de rassurer les pays européens.
Mais ce n’est pas sûr que cela suffise. D’abord on n’est jamais à l’abri d’un tweet de Donald Trump qui peut à tout moment contredire son secrétaire d'Etat et s'en prendre aux entreprises qui commerceraient avec l’Iran.
Et puis, les déclarations du président américain sur l’Iran la semaine dernière sont floues. Il a menacé de mettre fin à tout moment à l’accord international sur le nucléaire iranien, mais a assuré que son pays ne s'en retirerait pas pour l'instant.
Cette incertitude inquiète l'Union européenne dont un bon nombre d'entreprises ont commencé à travailler en Iran après la levée des sanctions internationales liées à l'accord.
Mais si Trump décidait de se retirer quand même de l'accord et poussait le Congrès à réimposer des sanctions à Téhéran, ces entreprises pourraient malgré tout encourir des poursuites aux Etats-Unis.