Les milieux économiques, et au premier chef La City de Londres, n'ont pas attendu le vote sur le Brexit pour s'inquiéter. Avant même le référendum, ils ont envoyé de nombreux signaux au monde politique pour dire tout le mal qu'ils pensaient d'une décision qui affectera nécessairement le milieu des affaires et les performances économiques du royaume. On y est.
Dans sa note, l'agence Moody's pointe le fait que le gouvernement britannique, pour des raisons politiques, s’assurer une majorité suffisante au Parlement, va revoir à la hausse les dépenses publiques en Irlande du Nord, par exemple. Et certainement aussi se montrer revenir sur sa réforme attendue des retraites. Cela va inévitablement accroître l’endettement public.
Si on ajoute à cela, le contexte morose depuis des mois, une croissance moyenne attendue à seulement 1% en 2018, moitié moins que les années précédentes, une livre sterling qui a du plomb dans l'aile et qui continue de baisser, et on obtient un tableau peu reluisant.
L’agence américaine de notation s'alarme et prédit que les marges de manœuvre du gouvernement britannique sont de plus en plus étroites, surtout vu la complexité des négociations sur le Brexit.
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