Après un premier avertissement par Moody's en mai dernier, la notation chinoise vient une nouvelle fois d'être abaissée.
L'endettement public et privé en Chine depuis 2009 inquiète. Certes, le boom des projets d'infrastructures et des chantiers immobiliers, largement financés à crédit, a soutenu l'activité du pays, tout en permettant à la croissance chinoise de se reprendre.
Mais l'envolée de la dette préoccupe. Le Fonds monétaire international a tiré récemment la sonnette d'alarme, mettant en garde contre le risque d'une crise financière. Une crise qui pourrait avoir des répercussions mondiales.
La dette totale, hors le secteur bancaire, pourrait dépasser 290% du PIB, d'ici 2022, contre 235%, l'an dernier.
L'agence précise que l'abaissement de la note à A+ est assortie d'une perspective stable. La croissance chinoise devrait rester robuste et ses performances budgétaires devraient s'améliorer dans les trois à quatre ans à venir.
Mais Pékin n'est pas à l'abri d'un nouvel avertissement, s'il relâche ses efforts et laisse le gonflement du crédit s'accélérer à nouveau, insiste Standard & Poor's.