Nicolas Hulot veut aller plus loin que ses prédécesseurs. Le ministre de la Transition écologique veut porter la prime à la casse à 1 000 euros pour tous et à 2 000 euros pour les ménages les plus modestes. C'est le double du plafond antérieur.
L'objectif est d'inciter les automobilistes, qui n'en ont pas les moyens, à se séparer de leurs vieux véhicules diesel pour en acheter un plus propre, même d'occasion.
Le dispositif actuel a échoué, selon la Cour des comptes. La prime à la casse en vigueur est trop basse et ne concerne que les ménages non imposables. Seules 25 personnes en ont bénéficié en 2016 pour l'achat d'un véhicule d'occasion, alors que l'exécutif espérait convaincre 34 000 personnes.
Le gouvernement cherche également à ménager les foyers modestes. De nouvelles contraintes vont les pénaliser financièrement. Les taxes sur l'achat du diesel à la pompe vont être alignées sur celles de l'essence d'ici 2022. La taxe carbone va également grimper. Et petit à petit, les véhicules diesel seront interdits dans les grandes villes, lors des pics de pollution.