Les analystes notent que les exportations de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ont augmenté en juillet pour atteindre le niveau le plus haut de l'année, malgré les efforts de l’Arabie saoudite du Koweït et du Qatar qui ont réduit les leurs. La conclusion s'impose : certains pays signataires de l'accord de réduction concertée ne jouent plus le jeu.
La réunion d’Abou Dhabi devrait donner lieu à une explication franche. Car les effets sur les marchés sont sensibles, les prix du pétrole reculaient en fin de semaine et le baril a bien du mal à repasser le seuil des 50 dollars.
Pourtant l'objectif de l'accord entre l’Opep et des pays non-Opep comme la Russie était bien de réduire l'offre jusqu'en mars 2018 afin de faire remonter le cours du baril.
Une précédente réunion du comité de suivi de l'accord, le 24 juillet à Saint-Pétersbourg, avait quelque peu rassuré les marchés, car l'Arabie saoudite et la Russie avaient haussé le ton sur la nécessité de respecter les quotas de réduction. Il semble bien que cela n'ait finalement pas suffi.