De notre envoyée spéciale à Hambourg, Mounia Daoudi
Avant même l'ouverture de ce G20, les quatre grandes économies émergentes, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, ont choisi de parler d'une même voix et sur deux dossiers majeurs qui cristallisent les différends à ce sommet de Hambourg.
La question du climat d'abord au sujet de laquelle ils appellent à mettre en oeuvre l'accord de Paris contre le réchauffement climatique : une façon de condamner le retrait américain unilatéral de cet accord conclu en décembre 2015 et dont les Etats-Unis se sont retirés le mois dernier.
Ces 4 pays ont également appelé leurs partenaires au sein du G20 à défendre un système commercial ouvert. Là encore une critique à peine voilée du protectionnisme brandi à tout pas par le président Trump. « Nous soutenons fermement un système commercial multilatéral inclusif, réglementé, transparent, non-discriminatoire et ouvert », écrivent-ils. Des mots forts qui montrent leur attachement à cette mondialisation équilibrée que la majorité des pays du G20 souhaitent mettre en place, mais contre laquelle l’administration américaine est vent debout