Le fonds souverain norvégien sévit contre des groupes pour des raisons éthiques

Le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, a décidé de sévir contre plusieurs groupes pour des raisons éthiques, parmi lesquelles les risques environnementaux et de corruption. Particulièrement sensible à la transparence et à l’éthique, il vient ainsi d’exclure l'industriel indien Bharat Heavy Electricals de son portefeuille d'investissement.

Sensible à la protection de l’environnement, le fond norvégien a décidé de se désengager du groupe énergétique indien Bharat Heavy Electricals, car ce dernier est en train de construire au Bangladesh une centrale électrique à charbon dans les Sundarbans. Cette région abrite la plus grande forêt de mangroves du monde.

Le fonds a également placé le chinois PetroChina et le groupe aérospatial italien Leonardo sous observation. Il les soupçonne d’être impliqués dans des affaires de corruption. Cela signifie que les activités de ces deux entreprises seront suivies à la loupe et elles pourront à tout moment être exclues en cas d'infraction aux critères d'éthique qui régissent le fonds.

Un fonds qui pèse aujourd'hui près de 850 milliards d'euros et qui est présent au capital de près de 9 000 entreprises.

Ce fonds souverain n’investit pas par exemple dans des sociétés coupables de violation des droits de l'homme, chez les producteurs de tabac ou encore dans les groupes énergétiques dont le charbon représente plus de 30% du chiffre d’affaires.
Plus d'une centaine de groupes, dont Airbus, Boeing ou British American Tobacco sont ainsi privés de ses investissements.

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