La Grèce s’accorde avec ses créanciers sur les réformes

La Grèce et ses créanciers (Union européenne et FMI) sont parvenus vendredi 7 avril à un accord sur les réformes à adopter en contrepartie d'une nouvelle tranche d'aide financière. Mais cette réunion de l'Eurogroupe à Malte n'a pas résolu la question d'un éventuel allégement de la dette grecque.

Le gouvernement grec a finalement accepté de réduire une nouvelle fois les retraites en 2019 et d'augmenter les impôts en 2020. Mais ces engagements devront encore être adoptés par le Parlement et finalisés par des experts avant de permettre le versement d'une nouvelle tranche du plan de 86 milliards d'euros accordé en 2015.

Le ministre grec des Finances a quand même obtenu de ses créanciers que, si les objectifs de maitrise budgétaires étaient atteints, les dépenses sociales, grandes perdantes de l'application des mesures d'austérité, pourraient être revues à la hausse.

En revanche, aucun accord n'est intervenu à Malte sur l'allégement de la dette grecque. Une dette jugée insoutenable par le FMI et de nature à empêcher la participation du fonds monétaire à ce plan d'aide. Mais l’Allemagne refuse toute hypothèse d'allégement. La question devrait une fois de plus être évoquée d'ici 15 jours à la réunion annuelle du FMI à Washington où sont également présents les ministres des Finances de la Zone euro.

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