L'accord de réduction concertée de la production de pétrole, conclu entre les pays de l’Opep et une dizaine de pays non-Opep comme la Russie, est entré en vigueur de 1er janvier pour une durée de 6 mois.
Il prévoit le retrait de 1,8 million de barils par jour afin de faire remonter les cours, dont 1,2 million de barils par jour pour les seuls membres de l'Opep. Et de fait, les ministres de l'Energie réunis à Vienne ont estimé que chacun, jusqu'à présent, jouait bien le jeu et que le rééquilibrage entre l'offre et la demande était en train de se réaliser.
Mais une nouvelle menace pointe à l'horizon : la remontée des cours pourrait bien relancer l'extraction de pétrole aux Etats-Unis, car ce pays n'a pris aucun engagement de réduction de l'offre. Bien au contraire, avec l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, les Etats-Unis ont annoncé l'abandon de leur politique de réduction des énergies polluantes et la reprise des forages du pétrole et gaz de schiste.
→ A (re)lire : Premier accord de l'Opep en huit ans sur une baisse de la production pétrolière