Emmanuel Macron signe sa première participation au Forum économique mondial de Davos. Le constat du patron de Bercy est clair : le regard sur la France a changé.
« C’est terminé le "French bashing" [dénigrement de la France]. Mais après il ne faut pas non plus considérer qu’on sombre dans l’euphorie », a affirmé Emmanuel Macron. « Si nous n’allons pas au bout des réformes, nous n’avons pas de crédibilité pour convaincre d’autres partenaires. Il faut relancer l’investissement. Je crois qu’ils ont un discours qui est beaucoup moins caricatural que celui qu’on pouvait avoir il y a deux ou trois ans. »
« Un pays qui interdit Uber »
Même si les investisseurs sont « beaucoup moins critiques » qu’auparavant, « on entend encore que c’est un pays qui interdit Uber ». Pour le ministre, aucune discussion : l’accusation est fausse. « Paris est le deuxième marché d’Uber en Europe et il y aura encore des grèves de taxis. Mais enfin, il y en a eu des plus violentes à New York et il y en a eu à San Francisco », a justifié le ministre de l’Economie.