« Ce contrat n'a pas fait l'objet de négociations sur d'autres sujets que le Rafale et des matériels qui doivent l'équiper ». Le démenti du président français est sans appel, même s’il reconnait toutefois que l'attribution de lignes aériennes en France fait l'objet de discussions depuis des mois avec le Qatar et d'autres pays.
Selon certains médias, Doha avait fait de l'obtention de droits de trafics supplémentaires une condition à l'achat des 24 Rafale. Selon le journal Le Monde, l'affaire est entendue et Qatar Airways pourra désormais desservir outre Paris, les aéroports de Lyon et de Nice.
Subventions indirectes
Difficile pour Air France de soutenir la concurrence. Vendredi dernier, son PDG Frédéric Gagey avait critiqué les subventions indirectes dont bénéficient, selon lui, les compagnies aériennes du Golfe. Etihad, Emirates et Qatar Airways verseraient très peu de redevances aéroportuaires dans leur pays.
Air France a quant à elle annoncé la semaine dernière un nouveau plan d'économies pour réduire de plus de 1 milliard d'euros les coûts de la compagnie d'ici à 2017.