En dépit d'un quatrième trimestre bien faible avec une augmentation de 0,1%, le PIB français a progressé de 0,4% l'année dernière : une croissance du même niveau qu'en 2013. C'est peu, et surtout c'est beaucoup moins que l'Allemagne qui affiche une augmentation de 1,6% du PIB.
En France, c'est l'investissement qui est à la peine, avec un recul de 1,6% en 2014, plus accentué encore que le recul de 0,8% de 2013. Mais en 2015, les chefs d'entreprises prévoient une relance de 3% des investissements. Une prévision à confirmer. Quant au gouvernement, il table cette année sur une faible reprise, mais reprise quand même à 1% de croissance. Et, avec 1% de croissance, le ministre des Finances Michel Sapin estime qu'on peut recommencer à créer des emplois.
En général, les économistes s'accordent plutôt sur un seuil de 1,5% de croissance pour commencer à inverser la courbe du chômage. La France compte, début 2015, près de 3,5 millions de chômeurs et l'assurance-chômage s'attend à en accueillir 100 000 de plus cette année.
Dans la zone euro, la croissance de la zone euro a été légèrement meilleure que prévu en 2014, grâce à un quatrième trimestre avec une hausse un peu au-dessus des attentes et tirée par l'économie allemande. Le produit intérieur brut (PIB) de ce trimestre a progressé de 0,3%. Cela porte la croissance à 0,9% pour l'ensemble de l'année 2014, selon l'office européen des statistiques Eurostat.