Relayé par la presse, l'avertissement vient du gouvernement italien. Il suggère à ses citoyens « de ne pas s'engager dans des activités financières » dans les colonies israéliennes. Une mise en garde qui fait écho à celles de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France contre les risques économiques et juridiques d'investissements dans la région.
Sur le site du Quai d'Orsay, Paris rappelle que la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, Gaza, et les hauteurs du Golan, sont des territoires occupés depuis 1967, et que les colonies sont donc illégales. Risques encourus : des litiges liés aux ressources naturelles, comme l'eau ou la terre.
Mais pour le quotidien israélien Haaretz, la décision est politique. Ces avertissements seraient plutôt le fruit d'une stratégie concertée entre les grands pays européens. La conséquence de l'échec des pourparlers de paix israélo-palestiniens, et de la relance de la colonisation.
Début juin, le gouvernement israélien avait annoncé un plan de construction de plus de 3 000 logements en Cisjordanie. La diplomatie européenne avait alors fait part de sa profonde déception et appelé le pays à revenir sur sa décision.