Après le Français PSA Peugeot Citroën, l'Italien Fiat ou l'Allemand Opel, filiale du groupe américain General Motors, les constructeurs allemands reconnaissent que, eux-aussi, ils subissent aujourd'hui les effets de la crise dans le sud de l'Europe.
C'est Volkswagen qui a annoncé le premier la mauvaise nouvelle, début septembre. Le géant aux douze marques a laissé entendre qu'il avait procédé à des ajustements dans ses prévisions de ventes pour 2012. Jeudi dernier, c'était au tour de Daimler de publier un communiqué du même ton. Le groupe de Stuttgart s'attend à un résultat inférieur à celui de 2011.
Tous évoquent un marché faible en Europe et une concurrence en Chine. Selon les observateurs, ces annonces pourraient être un signe avant-coureur de mauvaises nouvelles en provenance d'autres groupes automobiles.
C'est encore la crise qui sera au cœur du Mondial de l'automobile, qui démarre jeudi prochain à Paris. Forts de leurs bons résultats en dehors de l'Europe, les constructeurs allemands ne veulent surtout pas de réponses communes à la crise du secteur. Ils prévoient déjà de remonter la pente en 2013.