Principal coupable de cette montée en flèche, le pétrole : le prix moyen du baril s'est établi, l'an dernier, à 111 dollars, du jamais vu. Conséquence, l'or noir a représenté plus de 80% de la facture énergétique. Une facture qui aurait pu être plus importante si 2011 n’avait pas été l’année la plus chaude depuis un siècle. Elle n'en représente pas moins 88% du déficit commercial du pays.
La hausse des prix du pétrole a eu aussi des conséquences sur le budget des ménages français. Ils ont payé 3 000 euros de facture moyenne d'énergie en 2011, dont la moitié pour le seul carburant.
La situation pourrait s'aggraver à en croire une commission d'enquête du Sénat qui a calculé que la facture d'électricité des ménages pourrait grimper de 50 % d'ici à 2020.
Les investissements dans la filière nucléaire et dans les énergies renouvelables vont peser sur les coûts. Le prochain grand débat sur la transition énergétique s'ouvrira à l'automne. Il promet d'être très chaud.