Pour l’instant, on ne sait pas dans quelle proportion ces suppressions de postes vont se répartir entre le Japon et le reste du monde. On sait juste que la moitié des ces réductions d'effectifs découlera de certaines cessions d'activités.
Une cession qui a déjà commencé : Sony a décidé, récemment, de vendre une filiale de produits chimiques qui fabrique des matériaux adhésifs, des films et des disques optiques.
A l'origine de cette vaste restructuration, la crise internationale et la concurrence asiatique qui pèsent sur l'activité du géant de l'électronique. Son nouveau PDG aura la tache difficile de redresser un groupe qui connait depuis quatre ans des bilans négatifs. Il doit d'ailleurs annoncer jeudi prochain sa nouvelle stratégie pour les années à venir.
Sony avait déjà été durement touché par la crise financière de 2008-2009. Il avait alors supprimé plus de 16 000 emplois dans le monde et fermé plusieurs de ses usines.