La feuille de route est sans équivoque : il faut réduire le déficit public de la France, le ramener de 5.7% du produit intérieur brut (PIB) cette année à 4.5 % en 2012 pour atteindre les 3% en 2013.
Le gouvernement a fait le choix de créer de nouvelles taxes qui doivent lui rapporter les 11 milliards d'euros manquants pour boucler son budget
En cette période de crise, la France doit tenir ses objectifs. Mais comment y arriver alors que le projet de loi de finances repose sur une prévision de croissance de 1.75% et que tous les économistes s'accordent à dire qu'elle s'établira entre 1 et 1.5% ?
Même le ministre de l'Economie, François Baroin, a reconnu ce mardi matin qu'il faudra sans doute revoir les prévisions de croissance à la baisse.
Le ministère des Finances va donc se livrer à un numéro d'équilibriste. Il lui faut maintenir l'austérité tout en favorisant la relance économique, et cela sans déplaire ni aux électeurs ni aux agences de notation.