Le Premier ministre Georges Papandréou avait brigué la confiance pour resserrer les rangs de sa majorité en vue du vote d'ici le 30 juin d'un nouveau plan d'austérité et
de privatisations, crucial pour la survie financière du pays.
« Je demande la confiance pour continuer à faire face à la crise et aux déficits, éviter la faillite et garantir le maintien de la Grèce dans le noyau dur de l'euro », a-t-il lancé concluant trois jours de débat parlementaire avant le vote.
« Ce vote est un contrat avec le peuple grec », engageant le gouvernement à « mettre toutes ses forces pour sortir de la crise (...) il y a une perspective, une voie tracée, nous avons le soutien et l'aide de la communauté internationale et de l'Union européenne avec un prêt mammouth », a-t-il ajouté.