Avec 30 millions de consommateurs, une reconstruction dont le coût est estimé 445 milliards d’euros et des perspectives de croissance de 7%, l’Irak a de quoi attiser les convoitises.
La Foire internationale de Bagdad est l’occasion pour les entreprises étrangères d’exposer leurs savoirs faire et d’engranger des contrats. C’est pourquoi la France est l’un des cinq pays les plus largement représenté. Une quarantaine d’entreprises françaises ont ainsi fait le déplacement.
Parmi elles les poids lourds qui travaillent déjà sur place: Lafarge, Sanofi Aventis et Alstom notamment. Les secteurs les plus porteurs sont les infrastructures et la sécurité.
Profitant du retrait partiel des Américains, les entreprises françaises de sécurité commencent en effet à engranger des contrats en Irak. Exemple, Gallice, présent à Bagdad depuis 2003, s’est vu confier la sécurisation de l’entrée principale du ministère irakien des Affaires étrangères. Mais, dans ce secteur, la concurrence est féroce car les anglo-saxons sont implantés de longue date avec tous les contacts locaux nécessaires.