La Chine possède le deuxième réseau ferroviaire au monde derrière les Etats-Unis et compte en accélérer le développement.
Avec l’annonce colossale d’un investissement de 92 milliards d’euros, la Chine ambitionne d’avoir 12 000 km de ligne à grande vitesse en deux ans et plus de 16 000 en dix ans. Elle prévoit que d'ici 2020, des lignes à grande vitesse relieront 70% des villes les plus importantes.
Un marché énorme pour les entreprises étrangères comme Siemens ou Alsthom, les leaders mondiaux du secteur. Mais en 2006, la Chine a envoyé un premier message. Elle a choisi une technologie nationale pour construire son train à grande vitesse entre Pékin et Shanghai.
La Chine a décliné les offres de service japonais, allemand et français. L’année dernière, un responsable d’Alsthom a dénoncé le protectionnisme qui se met en place sur le marché du ferroviaire chinois. En effet, ce dernier se ferme graduellement pour laisser les entreprises chinoises prospérer.