Selon Angela Merkel, c'est le moment pour les gouvernements de mettre fin aux plans de relance de l'économie destinés à faire repartir la croissance. L'heure est venue de redresser les déficits publics, creusés par le coût de ces plans de lutte contre la récession.
A l'inverse, le président Barack Obama, dans une lettre aux membres du G20, en prévision de leur rencontre à Toronto, invite les pays membres à tirer la leçon des erreurs du passé, quand les mesures de relance avaient été retirées trop vite.
Les Etats-Unis, qui ont perdu plus de 8 millions d'emplois pendant la récession, ne peuvent se permettre une rechute. Et les mesures d'austérité annoncées par la plupart des pays européens inquiètent Outre-Atlantique, car elles risquent de casser la reprise déjà fragile.
Cette divergence de vue vient donc s'ajouter aux débats qui ne manqueront pas d'avoir lieu au G20 sur la taxation des banques pour les faire participer à leur sauvetage, ou la taxation des transactions, afin de réguler le système financier international.