Culture: Un grand festival contre le racisme et l’antisémitisme

En France, à un mois du premier tour de la présidentielle, la candidate d'extrême droite Marine Le Pen caracole toujours en tête des sondages. C'est le moment qu'ont choisi un certain nombre d'artistes pour s'engager : le « Grand festival d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme » s’est ouvert mardi soir au Musée national de l'histoire de l'immigration, à Paris. Un rendez-vous pluridisciplinaire, destiné avant tout aux jeunes.

Des rappeurs comme The Hop qui investissent un palais anciennement dédié aux colonies, un danseur de hip-hop qui déambule dans les collections du musée... une DJ spécialiste du R'n'B... Pour Hélène Orain, la directrice générale du Musée de l'Histoire de l'immigration, l'heure est plus que jamais à la mobilisation.

« Ce qui rend urgent la mobilisation, c’est que les actes racistes et antisémites ne faiblissent pas, donc il faut qu’on travaille avec nos publics dans des ateliers, des débats et aussi dans des formes d’expressions artistiques pour essayer de dépasser les préjugés racistes et antisémites et construire des nouvelles manières de vivre ensemble. »

Déconstruire et s’engager

Déconstruire les clichés racistes, cela passe aussi par une exposition, Travail d'Arabe, et par l'intervention des humoristes du Jamel Comedy Club, avec le duo Younes et Bambi, l'Arabe et le Juif.

Pendant le festival, le Musée de l'Histoire de l'Immigration accueille aussi des associations antiracistes pour que l'engagement se prolonge au-delà des spectacles…

Écouter l’interview avec le rappeur S. Pri Noir sur le festival, les élections, l’intégration, la musique…

Grand festival d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, du 21 au 26 mars au Musée national de l'histoire de l'immigration, Paris.

 

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