Un beau matin, la lycéenne Leïla se réveille seule au monde. Ses parents ainsi que tous les habitants de la cité se sont comme évaporés... En errant dans les quartiers, elle va rencontrer d'autres adolescents dans son cas : le turbulent Terry, tout heureux de pouvoir faire ce qu'il lui plaît, Camille terrifiée et sage, Dodji, enchaîné au commissariat, et Yvan, l'héritier d'un milliardaire... Dans une ville encerclée par un mystérieux brouillard, les cinq enfants vont devoir faire face à un tueur sans visage.
Le réalisateur David Moreau, fidèle à l'esprit de la série de bande dessinée, a quelque peu vieilli les personnages. En revanche, il a respecté le propos, les différences d'origines sociale ou ethnique des personnages, pour parler, métaphoriquement, de la France d'aujourd'hui.
« Une résonance à notre époque »
« Un cinéaste que j’adore s’appelle John Carpenter, il a fait New York 1997, après il a fait Los Angeles 2013. Il y a un président des États-Unis qui ressemble, trait par trait, à Donald Trump. Et c’est terrible que le fantastique, de temps en temps, soit rattrapé par la réalité. Je pense que cela peut avoir de résonance à notre époque. »
En abordant des thèmes sombres comme la mort, le racisme, la violence, Seuls s'adresse à un public un peu plus âgé que les albums qui ont fait son succès. Tout en respectant l'esprit de la série de bande dessinée...