Filmer Dalida, c’est filmer l’ombre et la lumière, la gloire des projecteurs et la dépression qui pointe sous les strass, la fêlure intime qui conduira à son suicide, le 3 mai 1987. Entre les deux, un parcours tourmenté, mais exceptionnel : premiers pas à l’Olympia, en 1956, rencontre avec Lucien Morisse, le patron de la jeune radio Europe 1, succès mondial de Gigi l’Amoroso en 1974, mort artistique et renaissance disco dans les années 1980s, des voyages initiatiques en Inde, des mariages et remariages, tous ratés. Lisa Azuelos retrace la vie d’une femme solaire, d’une diva à la personnalité fragile.
Sveva Alviti est Dalida
Son portrait est un exercice d’admiration, un film appliqué qui ne renouvellera certainement pas le genre du biopic. C’est un ancien mannequin, Sveva Alviti, qui incarne Dalida. On peut la trouver trop belle, voire trop fade, pour le rôle-titre, reste quand même cette histoire si prenante, si tragique, et les chansons, toutes ces chansons qui font désormais partie de notre imaginaire collectif.
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