Il était devenu célèbre grâce au duo qu’il formait avec Terence Hill. Ensemble, ils avaient tourné 16 films, des westerns spaghetti dans lesquels leur jeu comique faisait mouche. Né Carlo Pedersoli à Naples le 31 octobre 1929, Bud Spencer est décédé ce lundi dans un hôpital romain.
Dès l’annonce de son décès, de nombreux hommages lui ont été rendus en Italie sur les réseaux. « Ciao Bud Spencer, nous t’avons tous tellement aimé », a ainsi tweeté le Premier ministre Matteo Renzi. Le ministre italien de la Culture a quant à lui salué « un grand interprète de notre cinéma, qui au cours de sa longue carrière a réussi à divertir des générations entières et à conquérir son public avec un grand professionnalisme ».
Carlo Pedersoli est issu d’une famille aisée. Son père, originaire de Brescia, dans le nord de l’Italie, est homme d’affaires. En 1940, alors que Carlo est âgé de 11 ans, sa famille déménage à Rome où il devient un excellent nageur et un étudiant brillant. Après la Seconde Guerre mondiale, sa famille déménage de nouveau, cette fois à Rio de Janeiro où Carlo abandonne ses études pour exercer divers petits boulots. A son retour à Rome, il se distingue rapidement par ses qualités athlétiques.
En parallèle aux compétitions de natation auxquelles il mettra un terme après les JO de Rome en 1960, il entame une carrière de comédien. D’abord en tournant des péplums, puis, en 1967, son premier western, Dieu pardonne, moi pas, avec déjà Terence Hill, qui s’appelle encore Mario Girotti. Les deux compères décident alors de changer de nom. Carlo Pedersoli opte pour Bud Spencer, en référence à la bière du même nom et à l’acteur Spencer Tracy.
Trois ans plus tard, avec On l’appelle Trinita, ils rencontrent un succès public qui ne se démentira plus. Bud Spencer incarne le géant au cœur d’or, le cavalier blanc qui frappe dur, mais en gardant le sourire. Sa dernière apparition au cinéma date de 2004, dans En chantant derrière les paravents, d’Ermanno Olmi. Bud Spencer a joué au total dans une quarantaine de films.
Avec AFP