On trouve de tout à Deauville... et c'est bien ce qui fait le charme de ce festival qui s'ouvre ce soir avec le nouveau Woody Allen, tourné dans le sud de la France. Magic in the Moonlight, une nouvelle histoire de magiciens par le plus français des réalisateurs américains.
Le Festival de Deauville s'achèvera dans dix jours par la projection du dernier volet de Sin City : J'ai tué pour elle dont l'affiche a été censurée aux États-Unis. La poitrine d'Eva Green, la plus française des stars américaines, était jugée trop voyante. Quoi de commun entre tous ces films ? « Une quête de sens, de moral, de justice, remarque Bruno Barde, le directeur du Festival. Le cinéma est le reflet du monde, de la vérité du monde à travers les cinéastes. C’est François Truffaut qui disait : un bon film est un film qui a un point de vue sur le monde et sur le cinéma. Eh bien, les cinéastes ont un point de vue sur le monde et quand ce sont des bons aussi un point de vue sur le cinéma. »
14 « bons » films sont en compétition cette année à Deauville. Beaucoup relèvent de la science-fiction, comme A Girl Walks Alone at Night, un film de vampires, parabole sur l'Iran. Mais celui qui déclenchera sans doute le plus l'hystérie, chez les simples mortels, à Deauville, c'est Mick Jagger, le chanteur des Rolling Stones, producteur de Get On Up, sur la vie de James Brown.