Le «Petit Nicolas» traduit en arabe maghrébin

Plusieurs aventures du Petit Nicolas, cet écolier universel de bande dessinée imaginé en 1959 par René Goscinny et illustré par le dessinateur Sempé sont aujourd'hui traduites en arabe maghrébin. Une première pour la deuxième langue la plus parlée de France. Près de quatre millions de personnes parlent l'arabe dialectal dans l'Hexagone. Après le corse et le yiddish, c'est une nouvelle version pour Le Petit Nicolas qui à terme sera traduit dans les 75 langues recensées en France.

C'est une première et une prouesse de traducteurs. L’arabe parlé au Maghreb, l'arabe dialectal et ses trois variantes utilisées au Maroc, en Algérie et en Tunisie, a permis des adaptations écrites des aventures du Petit Nicolas. Cet écolier universel avec sa bande de copains, son école, ses parents, est un héros indémodable. Il ne connaît pas le téléphone, la télévision et l'ordinateur, et passionne pourtant les enfants d'aujourd'hui grâce à l'univers autocentré et rassurant imaginé dans les années 1960 par ses créateurs Goscinny et Sempé.

Hamid et Ziyad au lieu d'Alceste et Rufus

Deux types de graphies sont proposées dans cette traduction : une en arabe littéraire pour ceux qui le lisent, et une autre qui mélange écriture latine et langage SMS puisque l'arabe maghrébin n'a pas d'orthographe et n'est pas reconnu comme une langue écrite.

Les copains de classe du Petit Nicolas, Alceste et Rufus, sont devenus Hamid et Ziyad, la ville de Bains-les-Mers a été renommée Hammamet, du nom de la station balnéaire tunisienne. Après le corse et le yiddish, l'arabe maghrébin est la troisième traduction du Petit Nicolas. 72 autres traductions de langues parlées en France devraient bientôt suivre.

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