Avec notre envoyée spéciale à Venise, Elisabeth Lequeret
Ils sont quatre jeunes cinéastes venus d’Afrique pour participer à la Mostra. Leurs films ne seront pas projetés dans le cadre de la compétition, ni des sections parallèles, pour une bonne raison : ils ne sont pas terminés. Pour les aider justement à rassembler l’argent nécessaire à la finalisation de leur projet, la Mostra a créé le programme « Final cut ».
C’est ainsi que Sibs Shongwé, 21 ans, se retrouve sur le Lido pour présenter 40 minutes de son film Territorial Pissings, un portrait au scalpel de la jeunesse de Johannesburg, devant un public de producteurs et d’acheteurs potentiels. « C’est une opportunité fantastique de montrer nos films et de montrer aussi comment les films se font en Afrique », explique le jeune cinéaste.
Autre projet en lice, Le chat, un polar centré sur une affaire de trafic d’organes, signé par l’Egyptien Ibrahim el-Batout, ou encore Made in Madagascar, de Nantenaima Lova, un documentaire sur la pauvreté à Antananarivo.
Plusieurs prix, richement dotés, récompenseront les projets les plus aboutis. Qui sait, ceux-ci, reviendront peut-être l’année prochaine sur le Lido pour y briguer le Lion d’or.