En France, le monde de la politique et de la culture salue le talent de Claude Chabrol

Le cinéma français est marqué par le clap de fin sur la vie de Claude Chabrol. Le réalisateur est mort ce dimanche matin 12 septembre à l'âge de 80 ans. Il avait plus de 80 films à son actif. En 1959 Le beau Serge donne le coup d’envoi de la Nouvelle Vague. Dernier film : Bellamy en 2008, où il dirigeait pour la première fois Gérard Depardieu. 

Tout d’abord pour le réalisateur Jean-Pierre Mocky, « Claude Chabrol c’était

tout, l'histoire du cinéma, la passion, l'enfance, le rire». Pour Thierry Frémaux, directeur du Festival de Cannes « il représentait à la fois une révolution et une tradition ».

Pour Isabelle Huppert, son actrice fétiche, « Chabrol c’était un humaniste, quelqu’un de profondément bon, il est immortel ».

Le comédien François Berléand a déclaré : « Chabrol épinglait la bourgeoisie de province (...) Ces plateaux étaient très drôles, tout le monde s'amusait, c'était un vrai bonheur. » Même réaction pour le comédien Gérard Depardieu qui parle d’un homme qui débordait de joie de vivre.

Pour le président de la République, Chabrol tenait de Balzac par la finesse de sa peinture sociale. De Rabelais par son humour et sans doute par sa truculence. Pour le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand « Claude Chabrol était l'anticonformiste par excellence, un maître de l'ironie ».

« Avec le décès de Chabrol disparaît l'inventeur d'un cinéma inspiré. Claude Chabrol a su créer son cinéma avec ses personnages complexes, ses atmosphères singulières, un regard tendre et féroce à la fois sur la société de son temps », a déclaré le maire de Paris Bertrand Delanoë.

 

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