L’Américain William Klein, exposera, à 82 ans, ses travaux des années 1950-60 dans une exposition intitulée New York, Rome, Moscou, Tokyo. Moins connue, la Polonaise Justyna Mielnikiewicz, Prix Canon 2009 de la Femme Photojournaliste montrera un travail sur les conflits du Caucase. Interpeller le spectateur sans donner libre court au voyeurisme tout en respectant la vérité du témoignage : ce sera le challenge de ce festival qui fera le grand écart entre L’Afghanistan ou la liberté à l’épreuve 1993-2009, exposition de l’Australien Stephen Dupont et Les séquoias : la guerre du bois en Californie, série de clichés sur la déforestation aux USA, signée par Michael Nichols, pour le National Geographic. Parmi les autres thèmes abordés, les conditions de travail de la police new-yorkaise (Antonio Bolfo, Impact) , le quotidien de jeunes réfugiés dans la jungle de Calais (Carsten Snejbjerg, Lauréat du Grand Prix CARE du Reportage Humanitaire 2010) ou encore la polygamie aux Etats-Unis (Stephanie Sinclair, La polygamie aus Etats-Unis).
L’actualité de l’année sur tous les continents, Haïti, Afrique du Sud : les 20 ans de la libération de Nelson Mandela, Les années pop de 1960 à 1980, La guerre de Corée, Claude Lévi-Strauss (1908-2009) et Gilles Caron : sept thèmes, entre actualité et hommage seront au programme des soirées de projection, rendez-vous désormais incontournables de Visa pour l’image. Des tables rondes auront lieu également, notamment sur l'image de la femme renvoyée par le photojournalisme ou sur les oeuvres orphelines et le photographe le plus connu au monde : ©DR !
Enfin, bien sûr, les remises de prix rythmeront le Festival : le 1er septembre, le Prix RFI-France24 récompensera le meilleur webdocumentaire et le 2 septembre, le Visa d'Or de la Presse Quotidienne sera décerné au meilleur reportage photo de l'année écoulée.
→ Plus d’infos sur le site officiel Visa pour l’image