Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy
Les pluies de cendres continuent à tomber sur la capitale et sur les villages proches du volcan Pacaya, provoquant de nombreux accidents. L’aéroport international est fermé. Le président Alvaro Colon a décrété l’état de calamité publique. Une mesure qui limite les garanties individuelles pour permettre le travail des autorités et des équipes de secours.
De nombreuses infrastructures sont détruites, le système d’évacuation des eaux est particulièrement touché par les pluies de cendres qui atteignent au sol jusqu’à dix centimètres d’épaisseur. La cellule de crise du gouvernement appelle les habitants à dégager les toits de leurs maisons pour éviter qu’elles ne s’effondrent sous le poids des cendres.
L’économie des deux départements du Sud pourrait être sérieusement touchée en particulier les cultures de café et de cardamone ainsi que l’élevage important dans ces régions. Une catastrophe pour ce pays où 60 % de la population vit déjà dans la misère.
C’est également un coup dur pour le secteur touristique. Le volcan Pacaya étant un lieu d’excursion et d’éco-tourisme proche de la capitale.